Yulia Arsen – Do you really wanna live forever?

Dans une zone grise de frus­tra­tion et d’incertitude, nous nav­iguons dans un espace dépourvu d’identité cul­turelle ou tem­porelle claire. Cet envi­ron­nement indus­triel mélan­col­ique ressem­ble à un pur­ga­toire pour ceux qui n’ont pas d’ancrage cul­turel clair, piégés dans des cycles de répéti­tion et d’inertie. Le temps sem­ble figé, les événe­ments se suc­cè­dent mais nous ramè­nent d’une manière ou d’une autre au même point, comme si nous étions coincés dans une cap­sule mémorielle ou que nous étions devenus cette cap­sule. […] À tra­vers cette per­for­mance, nous explorons la pos­si­bil­ité d’accepter notre état sta­tique, la lutte pour se sou­venir ou trou­ver un sens à notre passé, et les moments fugaces de per­cée vers une clarté brève et insai­siss­able. C’est un voy­age où la réal­ité famil­ière et pour­tant incon­nue nous glisse entre les doigts, nous lais­sant per­dus dans une boucle per­pétuelle. En somme, ce n’est pas une per­for­mance très opti­miste, mais elle est faite par/pour des gens très optimistes.